La Berce du Caucase

Pourquoi parler de la Berce du Caucase ? Le travail de débroussaillage expose sans nul doute à des risques inhérents à cette activité. Mais parfois, le mal n’est pas toujours là où on l’attend.

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Effectivement, les débris de végétaux projetés par une débroussailleuse peuvent se révéler dangereux et provoquer des blessures. La Berce du Caucase comporte un véritable danger. Effectivement, la sève de cette plante possède une propriété phototoxique.

Ainsi, elle entre dans la catégorie des espèces considérées comme dangereuses ! Le contact de sa sève avec la peau ne représente pas un danger immédiat. C’est l’association à l’exposition solaire et à l’ultraviolet (UV) artificiel qui provoque une réaction considérée comme une brûlure. Laissez-nous vous présenter la Berce du Caucase.

 

Présentation de la Berce du Caucase

Pour vous la présenter, nous pourrions vous faire écouter le titre « The Return of the Giant Hogweed » du groupe Genesis. « Hogweed » est le terme anglais pour désigner la Berce du Caucase. Déjà en 1971, ce groupe de Rock décrit dans leur titre la nuisance réelle, quoique de façon apocalyptique, que représente cette plante.

Pas de panique, elle ne vous attend pas au détour d’un chemin pour vous sauter dessus. Cette plante fait sa vie sans rien réclamer à personne. Elle n’a pas demandé non plus à venir s’installer par chez nous. Nous avons affaire à la mondialisation qui a commencé bien avant le siècle dernier.

Loin de nous, bien sûr, de vouloir faire un procès à qui que ce soit. Malheureusement, dans certains cas, l’introduction voulue ou accidentelle de certaines espèces (animales ou végétales) dans des biocénoses autre que leur milieu d’origine pose des problèmes.

Ainsi, concernant la Berce du Caucase, nous nous retrouvons aujourd’hui avec un problème réellement pris au sérieux par les autorités sanitaires.

 

L’origine de la Berce du Caucase

La Berce du Caucase de son nom botanique Heracleum Mantegazzianum est une plante originaire du Caucase. Mise au grand jour par les botanistes Stefano Sommier et Émile Levier dans les années 1880, elle se recense en Grande-Bretagne depuis 1917. Elle commença à être introduite dans certaines cultures horticoles comme plante ornementale.

Deux autres espèces de Berces, originaires du Caucase central et oriental ont été introduites dans plusieurs pays de l’Europe de l’Est. La première, l’Heracleum Sosnowskyi, était cultivée, à destination du bétail, comme plante fourragère. La seconde, l’Heracleum Persicum fut intégrée comme plante médicinale et ornementale. Ces deux plantes, un peu moins imposantes que la Berce du Caucase, présentent les mêmes propriétés phototoxiques.

Ainsi, non ou mal contrôlées elles finirent par se retrouver dans les espaces sauvages et se répandirent dans une grande partie de l’Europe, dont la France.

 

Pourquoi la Berce du Caucase est-elle présente ?

Cette belle plante, aux allures imposantes, s’est acclimatée chez nous. Elle y a trouvé des conditions semblables à son biotope d’origine. Ainsi, comme cette plante est à croissance rapide, elle aime les terres riches capables de l’alimenter. Elle peut s’installer dans les prairies non exploitées, les bords de rivières et les chemins et au bord des routes.

Les ombelles, où sont les fleurs, sont hermaphrodites en leur centre et mâles sur le pourtour. C’est une plante entomogame, c’est-à-dire qu’elle a besoin des insectes pour sa pollinisation. Chaque plant mature peut produire jusqu’à plusieurs milliers de graines.

 

Comment se disperse la Berce du Caucase ?

Pour se disperser, les graines se véhiculent par le vent, mais pas seulement. Effectivement, lorsqu’elle s’installe au bord des rivières, les graines vont pouvoir migrer grâce au courant de l’eau. Dans les champs, les roues des engins agricoles participent à les déplacer en restant collées de la même façon que lorsqu’elle colonise les bords de route avec le passage des véhicules. Les animaux aussi favorisent son expansion.

Sachez aussi que les graines peuvent rester en végétation plusieurs années. Pour l’éradiquer de manière permanente, surveiller plusieurs saisons les éventuelles repousses. C’est un très bon moyen de traiter un endroit où elle s’est implantée.

Elle est considérée aujourd’hui comme une espèce invasive à faire disparaître. Ce constat décrit une situation sanitaire prise au sérieux. Effectivement, au-delà d’être envahissant elle a une particularité qui n’est pas sans risque pour l’homme.

 

La dangerosité de la plante

C’est donc une plante invasive, mais le problème n’est pas là. Effectivement, en termes de colonisation des espaces, elle se trouve bien loin derrière la Renouée du Japon, plante de la famille des Polygonaceae et originaire d’Asie orientale.

La dangerosité de la Berce du Caucase se situe dans sa sève qui produit des Furocoumarines et des Xanthotoxines. Sans rentrer dans les détails, la sève a des propriétés phototoxiques.

En effet, le contact de sa sève sur la peau, associé à l’exposition de la lumière et surtout au soleil, déclenche une réaction cutanée. Cette réaction peut créer des brûlures minimes jusqu’au 3ème degré. La sève est incolore avec une très légère odeur.

Le contact avec les tiges pose aussi un problème. Les poils de la berce sont très urticants.

 

Quelle réaction au contact de la Berce du Caucase ?

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Non soumis à la lumière (attention aux UV de certaines lumières artificielles) la zone touchée n’aura pas de réaction.

Attention aussi, même exposée au soleil après avoir été en contact avec de la sève, la réaction n’est pas INSTANTANÉE. L’inflammation peut apparaître plus ou moins rapidement. Effectivement, la réaction est différente en fonction de la quantité de sève reçue. De même, une peau claire est plus susceptible de réagir tout comme si vous avez beaucoup de poils sur les bras et en fonction du temps d’exposition à la lumière, la réaction apparaît différemment.

Tout de même, ça ne rigole pas. De plus, lorsque la réaction a eu lieu, la zone touchée reste sensible un certain temps à l’exposition solaire. Nous resterons évasifs dans notre propos concernant tout examen médical, et nous passerons de commentaire tout œdème, dermatite et autres plaques rougeâtres que la réaction peut produire. Ce qu’il faut retenir est que la sève de cette plante est dangereuse pour la peau quand celle-ci est exposée à la lumière !

Les autorités sanitaires ne plaisantent pas non plus puisque celle-ci commence à gagner du terrain et provoquer de plus en plus d’incidents.

 

Comment réagir en cas de contact ?

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En cas de contact avec la sève de la Berce du Caucase, des précautions sont à prendre. Effectivement, un des points importants est de se rendre compte au plus vite du contact avec celle-ci afin de prendre rapidement en charge l’endroit concerné.

En premier lieu, si vous devez vous déplacer pour rejoindre votre véhicule ou une habitation, couvrir le plus tôt possible les zones touchées. Chaque seconde d’exposition au rayonnement active la photosensibilité et aggrave votre situation. Attention de ne pas étaler la sève en protégeant.

Dès que vous pouvez soigner, éponger la sève avec un tissu ou un papier afin de l’absorber. Évitez surtout de ne pas frotter. L’objectif est d’éviter d’étendre la sève au-delà de la partie touchée. De plus, protégez-vous les mains en procédant à l’absorption de la sève. Lors du nettoyage, c’est souvent un moment où l’on étale de façon exagérée le problème. Soyez donc vigilant !

Rincer ensuite abondamment et lavez avec du savon. Recouvrez les parties touchées pour que celles-ci n’aient aucune exposition à la lumière. Ce soin est important !

Vous pouvez considérer qu’une partie concernée et traitée à temps peut rester recouverte à l’exposition de la lumière pendant quelques jours pour éviter toute réaction.

Si ce sont les yeux qui sont touchés, rincez généreusement à l’eau claire. Protéger l’œil de la lumière et recourir à l’avis d’un spécialiste.

Dans tous les cas, consulter le plus rapidement possible un professionnel de santé. Bien souvent, les personnes touchées négligent l’importance de cette réaction cutanée, hélas.

 

Comment se protéger de la Berce du Caucase ?

Savoir que la Berce du Caucase peut représenter un véritable danger et savoir l’identifier c’est déjà se protéger.

Puis, vous l’avez compris, ce qui rend cette plante dangereuse est sa sève. Elle est un très bon exemple pour rappeler que les Equipements de Protection Individuelle (E.P.I) ne sont pas là pour l’exercice de style ou de mode. Surtout lorsque vous débroussaillez ! 

Pour travailler cette plante, vos vêtements de protection ne doivent pas être absorbants tels que le coton. L’objectif est que la sève ne se diffuse pas à travers les fibres. Privilégiez une tenue de type ciré (pantalon et veste) et des gants imperméables de type gant de maçon pour enduire.

 

Les équipements pour vous protéger

  • Gants non absorbants.
  • Tenue intégrale recouvrant tout le corps type ciré ou combinaison.
  • Chaussures montantes ou bottes.
  • Casque intégral avec visière de protection associée à des lunettes (même hors contexte à la Berce du Caucase, l’association avec des lunettes renforce la protection des yeux contre la projection des sèves et petites fibres végétales).

Vous voilà paré pour opérer sur cette plante.

 

Comment intervenir sur la Berce du Caucase ?

Tout d’abord, avant d’intervenir sur la Berce, signalez votre chantier pour qu’aucune personne étrangère ne puisse approcher. Lors du fauchage, des projections de sève peuvent se révéler dangereuses.

En fonction de la saison, l’approche est différente. Effectivement, les ombelles où sont les fleurs fleurissent de juin à juillet. Les graines se forment de juillet à août. À ce moment-là, pour ne pas disséminer les graines, couper la plante au sécateur au niveau des ombelles. Le sécateur assure une coupe nette et évite de secouer les tiges exagérément. Les ombelles coupées sont ensuite mises dans un sac sans trou de préférence.

Cette opération accomplie et aux autres périodes de l’année, faucher la plante le plus possible à sa base. N’y allez surtout pas version pleine balle avec une débroussailleuse équipée d’une tête à fil. Effectivement, son utilisation va faire éclater la tige creuse et vous éclabousser de sève ! Exactement tout ce que l’on veut éviter. Préférez pour la faucher une lame à 8 dents ou plus pour éviter au maximum l’éclatement de la tige.

 

Comment stocker la Berce du Caucase après fauchage ?

Vous l’avez compris, toute manipulation de la plante doit intervenir avec précautions. Stockez-la à l’air libre dans un endroit inaccessible. Vous pouvez aussi la recouvrir et la laisser se dessécher avant dégagement ou incinération.

Si vous réalisez le stockage chez vous, assurez-vous que personne ne puisse pas y avoir accès. Rien ne vous empêche de faire la présentation de cette plante à votre entourage et de les sensibiliser au risque que son contact peut occasionner.

 

Intervenir sur la racine

La dernière intervention consiste à s’occuper des racines. De nouvelles pousses apparaîtront tant que celles-ci restent en terre. Alors, pour sans occuper, privilégier une bonne pelle de maçon et attaquer la racine le plus profondément possible. Cela sera bien évidemment en fonction de l’âge de la plante. Plus celui-ci se trouve présent dans le sol depuis longtemps et plus la racine est profonde. De façon générale, elle ne va pas à plus de 30 cm de profondeur. Prenez aussi vos précautions avec cette partie du plant.

 

Nettoyage des outils après contact 

Votre travail n’est pas encore terminé, car effectivement il reste le nettoyage des outils. Profitez d’être en tenue de travail pour réaliser cette tâche. Cette étape permet de rincer sa tenue et d’éviter ainsi le contact avec la sève pendant l’enlèvement des vêtements.

Une fois votre travail terminé, retirer vos vêtements. Restez vigilant à ne pas entrer en contact avec les éventuelles traces de sève sur les vêtements.

Voici un mode opératoire qui consiste en premier lieu à s’occuper de la veste en la retournant. Ensuite, procédez avec les chaussures puis le pantalon, toujours en le retournant. Vous pouvez ensuite ôter la visière seulement, pas les lunettes. Finissez par retirer vos gants en les inversant aussi et là, enlever vos lunettes.

 

Comment distinguer la Berce du Caucase ?

Reconnaître et distinguer les différentes populations de Berce n’est pas toujours aisé. Cette famille est complexe et demande même parfois l’examen de spécialiste pour en déterminer la véritable nature.

Pour ce qui nous concerne, l’entretien des espaces verts, retenez qu’il y a différentes Berces. Elles ont toutes un pouvoir phototoxique plus ou moins développé. Cependant, la Berce du Caucase est à identifier puisque nous l’avons vu, sa phototoxicité s’avère beaucoup plus importante et dangereuse.

 

À observer pour vous aider à reconnaître la Berce du Caucase

gros plan sur une tige d'une berce du Caucase

Contrairement à ses consœurs, la Berce du Caucase est une géante qui peut atteindre jusqu’à 5 mètres de hauteur. La tige principale peut avoir un diamètre important jusqu’à 10 cm. Celle-ci est creuse et teintée de vert clair avec des taches pourpres et violettes dans les parties basses des tiges foliaires. Vous y retrouverez aussi des poils blancs et rudes.

Particularité d'une feuille de Berce du Caucase

Les feuilles sont séparées de 1 à 3 folioles profondément découpées et dentées.

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L’ombelle principale peut avoir une circonférence de 20 à 50 cm. Elle peut apparaître entourée par un nombre variable de 50 à 150 rayons qui peuvent comporter eux-mêmes une ombelle.

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Les rayons peuvent être positionnés plus haut que l’ombelle principale lorsque le plant est mature.

Comparaison entre la taille humaine et berce du Caucase en plaine saison

L’entièreté de l’efflorescence du plant peut atteindre une circonférence de 1,5 mètre à 2 m. Néanmoins, à un jeune âge du plant, ce n’est pas évident de la distinguer des autres Berces.

 

Les différentes Berces et les caractéristiques

Effectivement, vous pouvez la confondre avec la Berce Laineuse par exemple, qui a beaucoup de similitudes. Donc, sans nous positionner en tant que spécialiste sur le sujet, voici tout de même une description qui présente les caractéristiques à observer pour 3 Berces communément rencontrées sur nos chemins et campagnes.

 

Berce laineuse (Heracleum Maximum)

Berce laineuse en floraison

Sa hauteur peut atteindre de 1 m à 3 mètres.

La tige est recouverte de poils blancs et souples d’aspects feutrés. Elle peut comporter des taches diffuses et peu nombreuses variant du rouge au violet.

gros-plan-sur-ombelle-principale-d-une-berce-laineuse

L’ombelle principale peut varier d’un diamètre de 15 à 20 centimètres, composée de 15 à 50 rayons comportant chacun une ombelle.

La fleur est blanche.

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Les feuilles sont couvertes de poils blancs abondants, souples et laineux. Elles sont divisées en 4, 5 folioles moins découpées et moins dentées que la berce du Caucase.

 

Berce commune (Heracleum Sphondylium)

Présentation d'une berce commune en fleur

Cette Berce est celle que vous croisez essentiellement lors de vos balades nature.

Plus petite, sa hauteur peut atteindre de 0,80 centimètre à 2 mètres de haut.

Les tiges sont cannelées et très ramifiées portant des poils rudes et des taches diffuses variant dans la même fourchette de couleur rouge à violet.

Ombelle-en-fleur-d-une-berce-commune

L’ombelle principale peut être dotée d’ombelles satellites de 15 à 30 rayons.

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La composition des feuilles est principalement de 2 à 7 folioles profondément découpées dont les 2 faces sont pubescentes (couvertes de poils fins et courts, de duvet) dont la bordure est édentée.

Angélique pourpre (Angelica Atropurpurea)

Lieu-envahie-d-Angélique-pourpre-dans-la-nature

La hauteur de la tige principale peut aller de 1 à 2,5 m de hauteur.

La tige lisse et cireuse peut être verte ou violette sans poil apparent.

Particularité-des-feuilles-d-une-Angélique-pourpre

Les feuilles sont divisées en 3 segments divisés en de nombreuses folioles dentées.

Ombelle-sphérique-d-une-Angélique-pourpre

L’ombelle est sphérique de 15 cm à 25 centimètres avec des fleurs blanches ou verdâtres.

 

En complément

Malgré tout ce que l’on vient de voir, certaines Berces et certaines parties de la plante peuvent se consommer !

Dans ce cadre et pour n’importe quelle plante, formez-vous auprès de gens rigoureux pour ne pas vous tromper. L’erreur peut être lourde de conséquences et pour certaines espèces de plantes ou de champignons, radicalement mortelle.

La Berce du Caucase et ses cousines ne sont pas les seules à produire de la Furocoumarines. Ce type de toxine se trouve dans plusieurs légumes. Effectivement, les céleris, les carottes, mais aussi le persil, le fenouil, même le panais et autre agrume tel que les mandarines, le pamplemousse, le citron, contiennent eux aussi des Furocoumarines. Et la liste n’est pas finie, mais nous en restons là.

Pour prendre l’exemple du citron, son huile essentielle s’avère déconseillée dans la préparation des crèmes pour le visage et pour la peau en général. Cela peut créer, à l’exposition au soleil, l’apparition de taches cutanées.

Toutes les plantes citées ainsi que celles que nous n’avons pas nommées ont une capacité phototoxique. Néanmoins, cela ne pose que très peu de problèmes puisque leur toxicité est minime, mais tout de même réelle. N’allez donc pas vous enduire le corps de jus de carotte avant d’aller faire bronzette.

 

Que faire en cas de présence de la Berce du Caucase ?

Le plus important est que vous soyez capable de la reconnaître et d’intervenir sur cette plante de façon optimale. Soyez exigeant avec la sécurité en amont de l’intervention, ainsi que lors de son dégagement jusqu’à son élimination.

Le véritable danger apparaît souvent dans notre ignorance face aux éléments que l’on ne connaît pas !

En tout état de cause, en cas de doute sur la reconnaissance d’une plante, faites appel à un professionnel ! Et en cas de contact ou d’ingestion accidentelle, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé ou faire le 112.

Il est possible de composer le 112 sans déverrouiller un téléphone portable. Le standard vous redirige en fonction du besoin vers la police (le 17), le SAMU (le 15) ou les sapeurs-pompiers (le 18).

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